Fleur
d’Obssesion

Idéalisé par Flavia Lorenzi, Rui Fratti et l’Ambassade du Brésil à Paris.

Avec le soutien de l’Ambassade du Brésil à Paris, le Théâtre de l’Opprimé, l’Université Paris III – Sorbonne Nouvelle et le Théâtre de Verre.

Festival Les 100 visages de Nelson Rodrigues

07 au 11
Novembre
2012

Théâtre
de l’Opprimé

FLEUR D’OBSSESION

La dramaturgie de Fleur d’Obsession s’est construite au fil des répétitions. Notre but était de raconter des fragments de la vie et l’œuvre de Nelson Rodrigues, sans pour autant en faire un récit linéaire, mais plutôt en essayant de donner vie à ses mémoires fragmentées, mémoires qui ont accompagné la vie et l’œuvre de notre personnage central.
Le point de départ de notre dramaturgie est donc cet événement tragique qui a marqué profondément l’écriture de Rodrigues, l’assassinat de son frère Roberto, en 1929. Nelson Rodrigues a écrit dans ses mémoires: “L’assassinat de mon frère a marqué mon œuvre d’auteur de fiction, de dramaturge, de chroniqueur ainsi que mon œuvre d’être humain. Et cet assassinat est inscrit dans mon théâtre, dans mes romans, dans mes contes. Le 26 décembre 1929. Je ne me suis jamais libéré de son cri.”
Dans Fleur d’Obsession c’est la mort de Roberto qui lance le public dans l’univers obsessionnel de Nelson Rodrigues. Dix tableaux, dix obsessions. La famille, Roberto, Robe de mariée, La valse, Les aveugles, Le football, Le baiser sur l’asphalte où il n’y a jamais de torture au Brésil, Sylvia Séraphin, Le Serpent et Mourir. Le public est invité à plonger dans les mémoires et les fantômes de Nelson Rodrigues.
La plupart des textes que nous utilisons existaient déjà en langue française grâce au travail de la traductrice brésilienne Angela Leite Lopes, néanmoins quelques passages ont été spécialement traduits pour notre montage, par la comédienne franco-brésilienne Daphné Tresgots. En outre, des textes écrits par la comédienne Maïe Degove lors de notre processus de création donnent le ton de notre dramaturgie.

Nelson Rodrigues. Sans doute le plus grand dramaturge brésilien. C’est avec son œuvre, qui me passionne encore comme au premier jour, que je me suis lancée dans le théâtre à São Paulo, il y a une dizaine d’années. Le centenaire de sa naissance m’a offert l’occasion de replonger dans le monde fascinant de ce grand esprit. Et cette fois-ci ce serait en langue française, pour un public peu habitué aux célèbres personnages de Rodrigues. Grand défi pour nous qui n’avons pas choisi de monter l’une de ces pièces, préférant construire une dramaturgie issue de différents textes. Aux côtés de huit comédiens engagés corps et âme dans ce projet fou, le public est invité à traverser l’œuvre de Nelson Rodrigues à travers les obsessions de cet homme tourmenté. Qui était-il ? Dix tableaux, hantés par la mort, la famille, le football, l’amour, la jalousie. Des fragments d’une mémoire éparpillée.

Note d’intention par Flávia Lorenzi

Mise en scène et dramaturgie
Flavia Lorenzi

D’après les œuvres de 
Nelson Rodrigues

Traduction
Angela Leite Lopes
et Daphné Tresgots

Textes additionnels
Maïe Degove

Scénographie et costumes
Alexis Cauvin et
Anne-Sarah Faget

Création lumières
Arthur Braesch

Bande Sonore
Flavia Lorenzi

Diffusion et Administration
Cie BrutaFlor

Jeu
Alexis Cauvin
Amandine Gilbert
Anne-Sarah Faget
Chloé Julien-Guillet
Fabio Godinho
Fanny Mougel
Laurianne Loisel
Maïe Degove

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